Ce 26 décembre, la plateforme Netflix a sorti la tant attendue série "You" où figure entre autres Penn Badgley, Elizabeth Lail ou encore Shay Mitchell, d'abord diffusée aux USA sur la chaîne Lifetime. Une saison 2 serait prévue en exclu sur Netflix et à l'occasion de cette nouvelle, Les Biches vous proposent une critique 100% sans langue de bois.
Six ans après la fin de Gossip Girl, Penn Badgley signe son grand retour dans la série "You", d'abord diffusée sur Lifetime puis sur Netflix. Si hier il campait le rôle de Dan Humphrey, écrivain en devenir, passionné de littérature et amoureux d'une incroyable blonde, Serena Van der Woodsen, il est aujourd'hui Joe Goldberg, gérant d'une librairie. Epris passionnément d'une de ses clientes, Beck (blonde évidemment), il va se servir des réseaux sociaux pour la conquérir, observer ses moindres faits et gestes et bien sûr, écarter tout obstacle pouvant nuire à son idylle.
Si les ressemblances avec Gossip Girl sont frappantes au début, les comparaisons s'arrêtent là. En effet, "You" est un thriller bien loin du teen drama, même si l'atteinte à la vie privée était déjà le sujet principal à l'époque. D'ailleurs je trouve que la série aborde très bien le problème du voyeurisme et de l'espionnage 2.0, c'est-à-dire à travers les réseaux sociaux. Même si certains se donnent du mal à "Fake a life" et oriente leur post vers un enjolivement de leur vraie vie, pour la rendre moins terne et plus enviable, il est aisé de savoir où vous vous trouvez réellement, ce que vous faites et avec qui.
Ainsi Joe va faire les choses les plus folles pour tout savoir de Beck, provoquer des rencontres, l'espionner par la fenêtre ou encore écarter le moindre obstacle l'empêchant de vivre sa relation. De quoi carrément flipper devant un tel psychopathe. Le pire dans tout ça ? Guinevere Beck ne se doute de rien!
Je pense que la série est très réussie et à la hauteur de mes attentes. Depuis la Casa de Papel, aucune ne m'avait captivée autant au point de finir la série d'une traite. D'ailleurs, je suis plutôt fans des séries d'une dizaine d'épisodes car généralement (et c'est le cas ici) ils vont droits à l'essentiel et ne propose pas de rebondissements inutiles.
J'attends donc une saison 2 avec impatience. D'ailleurs la dernière scène pourrait tout à fait en être le point de départ.
Alexia