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Lana Del Rey, Norman The Fucking Greatest Rockwell

Dernière mise à jour : 31 août 2019

Attendu depuis des mois car repoussé au dernier moment, Norman Fucking Rockwell vient tout juste de pointer le bout de son nez (enfin!). Alors, il est comment ce nouvel album ? Les Biches vous disent tout.


Le sixième album studio de la Nostalgic Queen Lana Del Rey, qui avait déjà sorti quelques titres, semblait très prometteur. Le titre "Norman Fucking Rockwell", lui, intriguait. L'artiste dans toute sa splendeur. Comme toujours, mélancolie, glamour et Californie sont au rendez-vous. La New-Yorkaise, aka Lizzie Grant de son vrai nom, nous chante, de sa voix envoûtante,  l'amour décevant, toxique ou idéalisé et le rêve américain sur fond de guitare et de piano. Les mélodies se veulent enivrantes, les paroles glamour et tragiques semblent hélas "relatables".




Norman Fucking Rockwell ouvre l'opus éponyme et évoque un poète immature et prétentieux. Annonçant le mood entier de cet album que l'on soupçonnait déjà comme excellent, le titre est digne d'un film hollywoodien d'époque.


Mariners Apartment Complex et Venice Bitch avaient déjà été dévoilés sur le compte Instagram de l'artiste. Venice Bitch est d'ailleurs le titre le plus long de l'album (plus de 9 min), et semble être le plus "époque Born to Die".


Fuck It I Love You, le quatrième track, est plutôt optimiste, ce qui change de la discographie résolument spleen de Lana la Sad Girl. Il s'agit là d'une ballade incroyable et entêtante.


Doin' Time, sorti en mai était une reprise du groupe Sublime parfaite pour l'été. C'est d'ailleurs le morceau le plus dynamique de l'album alors ne vous habituez pas trop.


Love Song, dont le titre n'est pas très original car la discographie entière de Lana aurait pu s'appeler ainsi, est une ode romantique, idéalisée comme il se doit par les "mots clés" propres à l'artiste, à savoir "fast car" et "party dress".


Cinnamon Girl est sans doute mon titre préféré, bien que Cinnamon se traduit par "Cannelle" alors que la cannelle c'est juste horrible. Amour intense et toxique, peur d'être blessée sur fond de drogues. La chanson est définitivement obsédante.

J'ai comme une envie de l'écouter en boucle, et plus particulièrement le refrain.


How To Disappear raconte quant à lui l'expression de ses sentiments face à quelqu'un qui semble incapable d'exprimer les siens. En somme, une Lana malheureuse et mélancolique sur une musique digne d'un slow magnifique lors du bal de promo (oui, c'est un compliment).


California, le neuvième titre, est plein de regrets et de nostalgie, sans doute une vraie romance vécue par l'artiste, hollywoodisé par les guitares, les références patriotiques et une voix languissante.



The Next Best American Record raconte l'amour de deux artistes, "obsédés par l'écriture du meilleur opus américain". Le titre est aérien et donne envie de tournoyer dans une robe à la Audrey Hepburn, sourire aux lèvres et vent dans les cheveux.


Dans The Greatest, balade mélodieuse, Lana évoque très explicitement sa nostalgie pour l'industrie d'antan, en mentionnant les Beach Boys.


Bartender est le douzième titre et annonce bientôt la fin d'un album que l'on aurait voulu encore plus long. Ici, l'artiste s'est éprise d'un bartender et juxtapose la vie choisie par ces "ladies of the canyon", à la vie plus luxueuse.


Happiness is a butterfly est peut-être ma deuxième préférée. C'est une ballade lente, reprenant encore une fois les codes typiques de Lana : l'envie de danser, Hollywood, la nuit et les serials killer. Elle parle ici de la poursuite du bonheur. Peut-être que la solution c'est d'attendre qu'il nous trouve.

Hope is a dangerous thing for a woman like me to have - but I have it, achève ce sixième album sur une touche d'espoir.


Norman Fucking Rockwell est un album "fucking" réussi. Vagues scintillantes, filtre noir et blanc, l'album est enivrant, entêtant, obsédant. On y retrouve le glamour, le drama et le tragique si chers à Lana Del Rey, les effluves d'un rêve hollywoodien, l'amour toxique, la nostalgie et la mélancolie d'une époque à jamais idéalisée et pour toujours une source d'inspiration intarissable. L'artiste ne cesse de peaufiner, album après album, ce rêve américain, ces perles et diamants, ces Cadillac et ces verres de vins. La poupée triste ne nous a pas déçue.


Alexia SOLER

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