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Comment survivre à une déception ?


(Guide pratique pour essuyer un refus comme un.e pro !)


Un refus ça peut concerner un stage, un job, toucher au personnel, au cœur, à l’esprit ou à l’ambition. Ce guide va essayer de t’aiguiller sur la procédure à suivre quand tu vis une grosse déception.



Que tu sois au collège, fraîchement bachelier ou déjà un vieux loup de mer avec des années d'études ou de boulot derrière toi ; un refus ça pique, ça arrache, ça défonce. Pourquoi ça défonce ? Par ce que toi comme moi avons mis nos œufs et nos espoirs dans le même panier, en nous imaginant déjà ultra à l'aise dans un environnement (lycées, universités, écoles, parcours quelconques ou dream job). C'est difficile d'ébranler le confort virtuel que tu avais d'ores et déjà projeté sur ton futur qui était pourtant incertain. Reste que c'est normal mon chou ! C'est un peu similaire à un coup de cœur (ou « Crush » comme on dit dans le milieu). Tu craques pour quelqu'un, tu espères, tu fantasmes et t'imagines un futur plus ou moins proche, pas tellement atteignable et crédible (soyons clair la soirée sur un rooftop, champ', déclaration et pétales de roses qui tombent du ciel que tu t'es imaginé y'a genre 99,9 % qu'elle n'arrive jamais. Sorry...). Et même si ça se résume parfois au scénario que tu construis avant de te coucher, si tu vois que ton crush à déjà quelqu'un ou fini par se mettre par avoir quelqu'un, ça picote, ça arrache, ça ...[todos juntos]... DÉFONCE ! Rassure-toi, tu es loin d'être seul.e et oui c'est douloureux d’espérer et de construire une substitution plus ou moins réelle de virtualités dans ta petite caboche et faire des plans sur la comète pour les voir détruits ensuite. Et c'est pour ça que je vais te donner quelques suggestions de trucs qui m'aident à faire face aux déceptions. En fait même si le titre de cet article peut te faire croire qu'il y à une recette toute faite pour te remettre d'une déception, il n'y en aura jamais une plus adaptée que celle que tu trouveras toi même, après en avoir surmonté pendant un moment et avoir peaufiné ton kit de survie. En attendant je t'offre mon expérience, encore limitée mais à ta dispo.



Number 1 : Cry me a river (cry meee cry meee). Écoute, tu t’accordes la nuit pour être dégoutté.e, pleurer, t'énerver, insulter le destin et demain tu passes à l'action. Et si demain tu ne te sens pas encore d'attaque alors prends un autre jour pour bien te plaindre, te lamenter et tutti quanti. Tu fais tout sortir pour ensuite pouvoir consacrer ton énergie à autre chose.



Number 2 : Parle en ! À ta famille, à tes amis, ton copain, ta copine...etc. Même par SMS, même par corbeau voyageur. Personnellement, il m’est arrivé d’envoyé un message à ma mère qui se trouvait dans la pièce à côté. Je n'avais pas envie d'entendre le fruit de mon désespoir (excusez le lyrisme) à voix haute, d'en parler, par ce qu'alors ça aurait été plus concret. Cependant j'en ai parlé par écrit et cela a débloqué la parole. Ce qui mène avec une transition plus douce que la voix de Craig David, avec le point ….



...Number 3 : Prends le temps qu'il te faut, ne te sens pas forcer de faire face à la situation avec maturité et humilité ou pire encore, avec « dignité ». Franchement tu n'as pas à faire semblant, par ce que ce qui fait plus mal encore qu'une déception c'est le fait de ne pas être en accord avec tes envies, tes émotions, ton « mood » du moment. Et ça ton corps et ton esprit s'en rendent compte, ils font leurs bazars chacun dans leur coin et ça les énerves, donc ils te le font payer. La disjonction ente l'intention et l'effet tu jettes à la poubelle, mise plutôt sur la fusion.



Number 4 : Occupe toi l'esprit. Découvre de nouvelles playlists ou écoute des vieux titres réconfortants comme Bohemian rapsody de Queen, Defying gravity de Wicked, My favorite things de la Mélodie du bonheur ou Time Warp du Rocky Horror Picture Show et ÉVITE les London Grammar (même si c'est trop beau), Coldplay (sutout « yellow » ou « trouble »), Oasis (Surtout « Stop Crying your heart out » même si elle est jolie et raccord), Adèle (surtout toutes) et compagnie, okay? Regarde des vidéos de poterie ou de calligraphie sur instagram (chacun son délire, ne juge pas), des films, écrit des trucs, même de la merde, dessine, fait du sport, chante, binge watch l’intégralité d'une série « feel good » comme Ma famille d'abord, Une nounou d'enfer ou Modern family, même si tu connais tous les épisodes par cœur.



Et le plus important : Number 5 : Bouge-toi les fesses, ce n’est pas la fin de ta vie, cherche d'autres choses à faire, un autre job, une autre formation, un stage, un truc qui te plairait foncièrement. Il ne faut pas paniquer, pleins de gens vivent ça chaque année, l'important c'est de savoir comment tu vas rentabiliser le temps que tu as. Tu peux faire pleins de choses, j'en suis convaincue, il va juste falloir dépasser la déception d’aujourd’hui et être motivé(e). En résumé dans tous les cas ça ne peut rien t'apporter de négatif c'est certain, sauf si tu deviens un(e) délinquant(e) qui vole et brûle des voiture (peu probable) ou que tu deviens un Super vilain pour assouvir ta terrible vengeance (là j'avoue que ça claque un peu, surtout si tu portes une cape). Comme dirait Shia Labeouf : Just do it !




Cindy

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