top of page

Instagram: L'usine à "influenceuses"


Avant toute chose, cet article est à prendre au second degré. Ouais, les Biches on est comme ça, on réagi à l’actu avec ironie et sarcasme, mais au fond on est gentilles. Imaginez-vous lors d’une pyjama party avec vos BFF: vous vous faites les ongles en bitchant. Bah nous c’est ce qu’on fait aussi, alors, participez à la Bi(t)cherie.



Ce matin j’étais sur mon téléphone, enfin sur Instagram plus particulièrement. Je faisais défiler mon feed d’actualités, en quête de news que j’aurais loupé pendant la nuit. Après quelques publications, un constat s’impose à moi: toutes les filles « influenceuses » se ressemblent. Les mêmes tenues, les mêmes comptes aux couleurs ultra contrôlées (quand je pense que certaines ne s’habillent plus qu’avec des couleurs pastels *lève les yeux au ciel, exaspérée*…).


Ces dernières années, Instagram est devenu un outil très précieux à la fois pour les marques, en quête de notoriété ou d’une cible nouvelle, plus jeune, et pour les fashionista passionnées. A coups de partenariats et de posts rémunérés, de front row, de cadeaux et de voyages tous frais payés, les premières influenceuses, sans même en connaître l’ampleur, ont su faire rêver les millions de filles qui les suivent.


Or, aujourd’hui je ne peux que me rendre à l’évidence: Instagram a formaté des petites meufs en quête de notoriété fashion, enchaînant les partenariats Daniel Wellington.

Leur tenues fétiches ? Des Fila Disruptor (ou des Balenciaga pour les plus riches d’entres elles), un ensemble blazer/jupe taille haute grise motifs Prince de Galles, ceinture jaune Off White, une casquette pour les plus extravagantes et hop! le tour est joué.


Résultat ? Plus de 2 000 likes/photos.


Conséquences ? Des noms qu’on ne retient plus, une perte de crédibilité, un style qui s’essoufle.


D'ailleurs, une certaine marque nommée Urban Outfitters propose pour Halloween un costume d" influenceuse", qui ressemble surtout à une fit girl Yeezy et perruque blonde très Kardashian. Par contre, les fesses ne sont pas vendues avec.



Il est clair que tout le monde peut devenir « influenceuse » grâce à une penderie copier-coller sur le dressing d’une autre. Mais où est le vrai style? Les vraies Carrie Bradshaw ? Les Serena Van der Woodsen ? Celles qui inspirent vraiment ? Un important tri s’impose pour ma part.


Alexia "Bich" Soler

76 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page