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Dior : la tempête Chiuri dévaste tout sur son passage



Ce mardi 25 février, Dior nous a présenté sa collection de prêt-à-porter automne-hiver 2020-2021.Utilisant une fois de plus le thème du féminisme, Maria Grazia Chiuri tente de détourner une fois de plus le regard sur le manque de style de ses collections. Hélas, la presse actuelle ne semble pas se rendre compte de l’énorme gâchis provoqué par la dame, nommée directrice artistique en 2016 suite au départ de Raf Simons. Pourtant, il est l’heure d’ouvrir les yeux de tous.


Fondée le 08 octobre 1946 par Christian Dior, la maison jouit d’un bel avenir. Les silhouettes sont facilement reconnaissables, le style « New Look » fait fureur. Le designer n’a qu’une envie : redonner aux femmes le désir de prendre soin d’elles, de séduire et de s’affirmer. A sa mort se succèderont alors des directeurs artistiques illustres qui marqueront Dior chacun à leur façon. Parmi eux, John Galliano, créateur aussi doué que provocant. A son départ, il laisse 15 ans d’extravagance, de démesure, et de looks iconiques. Pour l’anecdote, Galliano aurait permis de quadrupler les ventes de la maison. Raf Simons quant à lui, a laissé à Chiuri une ligne plus épurée, terriblement élégante. Le new look revisité à sa sauce et en toute modernité.





Aujourd’hui Dior est une maison emblématique du luxe français. L’une les mieux épargnée par la crise économique. Ainsi, Maria Grazia Chiuri peut donner vie à ses moindres rêves et le problème est là. Maria ne rêve pas. Maria ne voit pas grand. Maria préfère ignorer l’héritage Dior, renier l’ADN et prétendre moderniser la femme Dior. Si l’on apprécie les designers qui conjuguent leur propre style à l’essence d’une marque, comme a su le faire John Galliano par exemple, c’est parce qu’ils permettent de la perpétuer. Dans le cas de Dior, l’héritage semble presque oublié et cette collection Automne-Hiver dépasse définitivement les bornes.



Un constat important se doit d’être clamé. La dame utilise le féminisme pour effacer la médiocrité de sa collection. A coup de phrases bateau sur le patriarcat ou le pouvoir des femmes incorporées sur le décor ou sur des t-shirts, MGC met dans sa poche les femmes de notre génération, celles qui n’ont pas peur de faire entendre leur voix ou même celles qui justement, ont besoin d’entendre un message de soutien. Le soucis est que la couturière se concentre moins sur les silhouettes. Si la collection inspirée du cirque faisait preuve de créativité, propulsant la femme Dior dans un univers inhabituel, les autres n’ont été que fades. Chiuri décidera au fil des saisons d’imposer le carreau façon période « émo » (vert+noir ou rouge+noir), le plaid et autres breloques surprenantes.


Devenue un nid à influenceuses, Dior se repose sur son nom prestigieux et le succès de ses sacs tels que le Saddle ou l’iconique Lady Dior.


Alexia Soler

















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